Chapitre I : S’approprier un autre style d’écriture
-début-
Je commence mon écrit, sans savoir pourquoi, j’ai du demander à la mauvaise personne un début à mon histoire. J'ai opté, comme la majorité l'auront fait, à une simple présentation Bref, Je suis étudiant né en dix neuf cent quatre vingt quinze ; j’ai grandi dans une famille aisée .Bien éduqué, j’ai longtemps essayé de faire comme les autres jusqu’au jour où j’ai quitté la maison pour terminer mes études à Tanger.
Tanger, une ville du Nord du Maroc, dite internationale, a tout changé. Pour être plus clair il est primordial de consacrer une petite partie pour décrire ma vie d’avant cela facilitera la comparaison entre les deux périodes. Adolescent, je visais un parcours qui contenait des achèvements dénombrables : avoir une petite copine pour combler le vide sentimentale dans ma vie, réussir mes études du mieux que je pouvais, et avoir la bénédiction de mes parents. J’ai déménagé de Casablanca en deux mille onze pour m’installer à Kénitra, une petite ville du Maroc, ce changement de ville brutale s’annoncer bien, du côté du développement de ma personne. J’étais timide, arrogant, tenté par l’aventure, « Moody », gentil (on me le répétait souvent), perdu … J’ai pratiqué du full contact, musculation, football, basketball, boxe,... . J’avais eu deux trois "petites copines" en souvenir du bon vieux temps. Un baiser? . Ne pas trop s’étaler sur ce baiser ne veut aucunement dire qu’il est dépourvu de sens, mais je ne veux pas laisser les lignes paraître plus longues qu’elles le sont. La distance nous a séparés enfin de conte, et je fonçais vers une nouvelle conquête, pas question de baisser les bras. Dix huit ans, son âge ne m’a jamais fait peur, elle me plaisait sa façon de parler, de changer de tons, de me taquiner, … tapé par ce coup de foudre, je lui ai tout avoué elle ne voulait rien de moi, j’ai laissé tombé. Un profil assez pauvre de charisme, … je dirais que les temps changent. J’ai pleuré le retour de ma mère après m’avoir déposé à Tanger. Seul et ignorant, c’est ce que j’étais. J’ai laissé derrière moi une famille chaleureuse, des parents qui repoussait tout mal autour de nous, une sœur confidente à qui je racontais tout ce que je voulais et qui savait m’écouter. J’étais là dans ma chambre à étudier, à penser réciproquement à ma mère, à essayer de devenir comme mon père qui a bien mené sa vie, à envier les autres d’avoir ma sœur à leurs côtés. Tout ceci me faisait parfois du bien, je me sentais à l’aise des fois. Chaque quart de mois je rentrais à Kénitra pour revoir des personnes qui me sont et me seront chères : mon héro, ma protectrice, mon tout et mon coup de foudre. Parmi toute cette foule, j’arrivais encore à distinguer leurs visages, parmi tout les routes de rides qu’à graver le temps sur les visages des gens je reconnais celles de mon père, parmi toutes les joues du monde je ressens encore celles de ma mère sous mes mains toutes petites d’enfant innocent, parmi toutes les nuits obscures passées à me confesser je me rappelle chacune des histoires de ma sœur, et parmi toutes mes conquêtes perdues je tiens toujours à « elle ». On s’est vu dans un café puis le rituel continuait, de l’or noir dans notre supermarché habituel mais ce qui sortait de l’ordinaire n’était rien que cette phrase « j’avais une folle envie de t’embrasser » c’est ce que je su par la suite de ses propres mots. Je n’hésitais pas à le faire après un mois de notre ordinaire, c’était juste magique. Je l’aime… Je lui ai jamais dis, mais autant dire que l’occasion ne s’est pas laissé présenté. Elle mène notre dance et, pour être sincère, après avoir dégusté le début je la laisserais confectionner nos souliers de dance si elle le voulait. J’ai vu un chemin dans différentes facettes, un chemin long très long qui menait à Tanger ; J’ai vu un chemin bizarre et nouveau qui menait vers une autre vie, la nuit quand tous les employés dormaient en paix et on sortait pour voler à l’aventure ; J’ai vu un chemin sans fin plein de brouillard et de fumés j’y ai vu de la poussière blanche, du verre vert à volonté, le verbe « rouler » était roi dans des discussions où personne n’écoutait personne et, où l’étiquette cédait à la vulgarité. Ces moments là remontent en moi une haine vers la catégorie de gens qui se donnent la mort pour du néon.A Kénitra, j’envoyais un message sur son mobile pour se voir à la gare après une douzaine de jours loin d’elle et elle ose me dire qu’elle ne pouvait pas venir une raison non valable d’après moi. J’ai gueulé comme un fou, puis on ne s’est pas vu. Elle commandait… De retour à Tanger j’ai décidé de garder contact et reprendre le cours de la vie, et là elle me fit le coup de grasse, elle refusa Entre chaque deux idées je suis obligé de revenir pour écrire d’elle.
Oh mon dieu ! Pendant que je regardais mon film, une valise posée au pied du lit bougea. Je suis allé voir d’où provenait ce bruit… la valise était vide. Tout à coup j’entendis une voix murmurait « étrangles la » je sursautai de mon lit et j’ouvris la porte fermée à double tour puis je pris la fuite. Arrivé à la porte de l’immeuble je criais, je criais et je criais mais les gens semblait ne pas me voir ni m’entendre, cela me faisait de plus en plus peur je remontais lentement le long des escaliers, j’ouvris la porte de ma chambre LA VALISE N’ETAIT PLUS LA.J’étais troublé je ne savais quoi faire, l’idée d’appeler ma mère fut la première à surgir dans le vacarme qui régnait dans ma tête. Je tendis ma main pour prendre le téléphone… ma main traversa la chaise installée à côté de mon lit je retendis la main et je la vis disparaitre dans la chaise. Je me ressaisissais, je comprenais que ce ne pouvait être qu’un cauchemar et j’allais e réveiller tôt ou tard. Hélas ! Cette lugubre nuit ne prit pas fin au lever du soleil je regardais par la fenêtre, le soleil fondue dans l’horizon remontait petit à petit. J’avais besoin de quelqu’un pour me consoler, alors je tentais vainement de reprendre le téléphone pour rappeler n’importe qui j’avais juste besoin de tenir quelque chose en main. Soudain, je pensai à une idée, une idée sombre, obscure, terrifiante,… l’idée que je sois mort et que mon âme airée encore dans ma chambre. Et si mon âme était sous mon contrôle, alors où serait mon corps, je courrais voir dans la cuisine rien, dans les toilettes rien devant la porte de l’appartement rien. L’idée commençait à tomber à l’eau, et à un moment donnée je m’entendis dire « une seconde, si je ne peux rien tenir donc rien ne peut me bloquer pourquoi donc je ne …ah.. » au moment où j’ai eu cette idée en tête je glissai dans l’appartement des voisins, je me retrouvais sous la lumière claire et légère du soleil qui se faufilait à peine des ouvertures du rideau. Entre les cuisses du mari pleine de poiles dégoutants et salis, à peu près, deux heures au paravent, elle sentait la pourriture ; par contre, mon visage décalé légèrement à droite, un sourire inébranlable était tracé sur le visage tiède et graisseux. Je me penchai pour jeter l’œil sur l’heure, quatre heure du matin. Je sursautai, courut vers la porte, remontai dans l’ascenseur et ouvrit la porte de mon appartement, je repris mes livres, j’avais un partiel en histoire le lendemain. Une seconde,… « Je repris mes livres », je les tenais dans ma main, je calculais mes vifs gestes le livre ne transperçait pas ma main d’esprit. Prendre conscience des faits, faisait d’elle une réalité. Je rejetais l’idée de revenir au spirituel, donc je n’y pensais plus .Les fractions de secondes passaient au bout de chaque tentatives de me livrer à mon esprit mais aucun des mots de l’Histoire que je révisais ne se graver dans ma mémoire. La cause était le partiel, mais ce n’était pas un rêve, je frôlais chacune de ces vérités, peut être qu’entre la réalité et l’imaginaire il n’existait qu’un fil. Je disais cela avec l’ultime conviction que ce n’en n’était pas un. Je pris mon téléphone, je le repris à vrai dire.
J’appelais ma mère… Entamons le sujet de la vérité, je ne savais plus est ce que je l’aimais vraiment ou pas, les ponts se coupèrent petit à petit. Je la laissais tomber, Ah ! Non je jure que cela n’a rien de vrai je la cherchais tout le temps, je lui parlais sur téléphone. Sa voix avait changée, elle avait changée. Elle ne m’aima plus. Et une fin pour de bon… « Allo … Allo » ma mère me réclama la vérité, elle croyait que j’étais pas moi-même, normale. La conversation prit fin avec un « bisou maman » et je me dirigeais vers l’amphi, elle était pleine, comme ces souks dans lesquels tout le monde ne savait pas pourquoi il criait mais cela lui faisait du bien, alors cette foule criante se clama une fois le pied du surveillant dans la salle. Je lis le sujet, rien de nouveau la chance me joua un de ses tours, j’écrivis, j’écrivis des mots qui ne reviennent plus aucuns de ses mots n’étaient à moi, tous empruntés, des phrases toutes faites par-ci des conjonctions par-là. Ma loge semblait s’éloigner, je courus vers elle, une fois installé sur mon lit l’idée de passer à travers les murs me hantait, alors je repasse mes mains pour dresser mes cheveux,… La suite très prévisible me fuyait, ma main faisait partie de ma tête je pouvais toucher ce qui était entrain de bâtir ces mots harmonieux, du sang, du liquide rouge, de la crème rouge descendait tout au long de mon front pour se durcir sur mes sourcils. Mon index bougea, une idée jaillit, je transperçai tout j’enlevai ma main… Cela n’avait rien de bizarre à présent je pouvais faire ce que je voulais sans même être vu. Les folies débutèrent, une fille qui se changeait, un homme qui se changeait les idées, un change de devise cambriolé, une voiture changée de gardien à un autre,… Le changement était présent, j’en étais sur, mais de m’apercevoir que j’allais du mauvais au pire me tenait à cœur. Ahmed Lamaden